L'archéologie censurée

"La liberté des chercheurs est un mythe et la neutralité scientifique n’existe pas" Pierre Bourdieu

Alors même que l'Homme pense être dans une démocratie à l'abri de tout type de censure, il est loin de se douter que sur des sites archéologiques, des objets historiques ne rentrant pas dans les normes de la théorie générale, sont écartés de la recherche scientifique.  Un véritable tri sélectif se fait presque spontanément par la communauté scientifique. Les anomalies historiques qui existent en abondance, rentrent en contradiction avec notre vision darwiniste du passé.  Ainsi depuis plus d'un siècle, l'archéologie ne peut plus avancée car les scientifiques ne prêtent plus attention à ces objets anachroniques.

 

Heureusement,  cette archéologie censurée est dénoncée par une poignée de scientifiques courageux qui ont affronté les critiques au péril de leur carrière.

Michael Cremo, chercheur en histoire et en philosophie des sciences, membre de l' History of Science Society et de l'American Anthropological Association, témoigne: "Au cours des 150 dernières années les archéologues et anthropologues ont caché autant de fait qu'ils n'en n'ont mis à jour."

 

Richard Thomson,  mathématicien, auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles dans ce domaine, dénonce cette censure:

 

"On appelle cela le filtrage des connaissances. C'est une caractéristique fondamentale de la science et même de la nature humaine. L'homme a tendance à mettre de côté ce qui ne cadre pas. Les personnes ayant fait des études scientifiques n'en entendent généralement pas parler. C'est une autocensure qui se fait de manière spontanée au sein de la communauté scientifique "

 

Will Hart, journaliste d'investigation scientifique, dans son article "l'archéologie censurée":

 

 "L'establishment scientifique tend à rejeter, à supprimer ou à ignorer les informations qui remettent en question les théories reçues, tout en discréditant ou en persécutant le messager. La science moderne est devenue un labyrinthe de filtres dressés pour promouvoir certaines théories orthodoxes, et pour éliminer les données préjugées inacceptables. les preuves et la qualité ne sont plus les principes directeurs; la conformité et les références au sein de la communauté établie ont remplacé l'objectivité, l'accessibilité et l'ouverture."

Nous n'avons pas idée combien d’artéfacts ou de dates ont été qualifiés d' "erreurs" et mis à l'écart...La tactique classique consistant à discréditer ceux qui osent douter ou remettre en cause les dogmes scientifiques en place a prouvé son efficacité. A chaque fois que quelqu'un ose parler d'une civilisation engloutie, il est écarté de la communauté scientifique.

Pourtant c'est souvent ceux qui sont considérés de fou qui le sont le moins. Prenons par exemple, Heinrich Schliemann le célèbre archéologue allemand qui découvrit le site antique de Troie. Au départ, personne ne le prenait au sérieux lorsqu'il disait : "la guerre de Troie a eu lieu", jusqu’au jour où il montra les ruines de Troie devant les yeux ébahis des archéologues. Aujourd'hui, ce sont les archéologues qui croient à l'existence de l'Atlantide qui ne sont pas reconnus par la communauté scientifique. H. Schliemann avait commencé avant de mourir à enquêter sur l'Atlantide car il pensait que ce mythe était en réalité un fait historique, comme la ville de Troie…

 

N'est-ce pas légitime de douter de la théorie selon laquelle l'origine de l'évolution culturelle ne peut remonter au-delà de Sumer, 4.000 ans av. J.C ?

Le darwinisme n'est plus  une simple théorie mais un diktat scientifique. Ce problème a très bien été traité par Rémy Chauvin dans son livre « Le darwinisme ou la fin d’un mythe », dans lequel il dénonce la mythification de la théorie darwinienne au sein de la communauté scientifique. Dire que des civilisations ont vécu avant le déluge est un blasphème scientifique… et pourtant cette théorie prend toute sa place si l'on prend l'ensemble des objets archéologiques sans faire de tri.

 

Galilée disait "le doute est le père de la création". Pourquoi aujourd'hui empêche-t-on les archéologues de douter de la théorie officielle ?

Russell Carlson, professeur de biochimie & biologie moléculaire, disait très justement :

 

« Limiter l'enseignement à une seule idée porte un préjudice aux étudiants parce que c'est inutilement restrictif, malhonnête, et intellectuellement myopique. »

Le cas de Virginia Steen Macintyre dans les années 70 est l'illustration même de la pression que peuvent subir certains scientifiques indépendants. Elle fut invité au Mexique par l'antropologue Irwin William pour dater des outils en pierre. Cette dernière pensait que ces outils avaient moins de 25000 ans, conformément à la théorie selon laquelle les hommes modernes auraient colonisé l'Amérique par le détroit de Béring il y a 25000ans. Virginia vérifia les datations des objets par 4 méthodes (séries à l'uranium, hydratation tephra, trace de fission et stratographie)... Les résultats étaient sans appel : ils furent fabriqués il y a 200 000 ans. Cette datation fut tout de suite considérée comme fausse étant donné qu'il n'y avait pas, selon la théorie générale, d'hommes modernes au Mexique à cette époque et étant donné que ce type d'objet n'a pas été fabriqué avant 50 000 ans. Virginia refusa de modifier les datation ... résultat ? Elle fut ridiculisé par ses collégues, et perdit son poste d'enseignante.

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